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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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pose. Cela ne se peut, nous en avons en quelque sorte la preuve dans l'éternité même du peuple dont nous parlons.

La ftligion nest ordinairement relative quaux choses qui intéressent la conscience ; chez les Juifs la religion embrasse tout ce qui fonde et régit la Société. De les Juifs forment partout une nation dans la nation : ils ne sont ni Français , ni Allemands , ni Anglais , ni Prussiens , ils sont Juifs.

De ce que les Juifs sont moins une secte quun peuple, il suit qu'il n'était pas prudent de les déclarer citoyens sans examiner sils pouvaient et sils voulaient même franchement le devenir; il suit encore quil ne sau­rait être déraisonnable ou injuste de soumettre à des lois exceptionnelles une sorte de corporation qui, par ses institutions, ses principes et ses cou­tumes, demeure constamment séparée de la société générale.

En assimilant, sans précaution, les Juifs à tous les autres Français , on a appelé une foule de Juifs étrangers qui ont infesté nos département frontières, et on n'a point opéré, sur la masse des Juifs plus anciennement établis en France , les heureux changements que l'on se promettait du sys­tème de naturalisation qui avait été adopté. A cet égard, les circonstances présentes parlent sufiisaminent delles-mêmes.

Les Juifs à ce moment, n'avaient pas encore inauguré leur nouvelle manière, le grand mouvement financier qui sera, comme on dit « la gloire du xix e siècle, » et qui consiste à faire aller, venir, revenir l'argent, danser et miroiter lor, à chiffonner et à froufrouter les billets bleus de façon à ce que le regard papillotant et troublé par ces tours de passe-passe naperçoive pas que ce mouvement est très simple et quil consiste à introduire dans les poches de lIsraélite ce qui est dans les poches du Chrétien ; ils nopé­raient pas encore sans douleur; ils s'en tenaient au vieux jeu, à la classi­que usure, et, délivrés de toutes les entraves monarchiques, armés de leurs

La malheureuse Alsace ràlaihsous le Vampire , priait, suppliait, criait, s'agitait, menaçait. Le brave Kellermann, qui avait conduit tant de charges héroïques, sentait son courage labandonner devant ce Ilot de Juifs alle­mands qui sabattaient sur linfortunée province qu'il gouvernait.

Eperdu, il versait ses chagrins dans le sein de l'Empereur et il écrivait de Colmar , à la date du 23 juillet 1800 :

La masse des créances pour lesquelles ils ont obtenu des inscriptions

qui 11 e sétait pas encore présenté dans les cours criminelles de lAlsace. Ces cours ont eu à juger, depuis quelque temps, des causes pour de fausses quittances quon opposait aux Juifs dont la mauvaise foi a seule inspiré

Les corps administratifs et judiciaires ont transmettre au ministre

droits de citoyens, ils sen donnaient à cœur joie.

est effrayante.

Les usures des Juifs sont si énormes quelles ont donné lieu à un délit

lidée.

de Votre Majesté des détails plus étendus sur les maux qui résultent de l'usure et de la mauvaise foi des Juifs.