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LA FRANCE JUIVE
de la Chanson de geste, le grognard que célèbre Béranger, le combattant noir de poudre des trois Journées, celui qui
.Sur l’or jonché devant ses pas,
Vainqueur, marchait pieds nus et ne se baissait pas.
La Commune eut donc ainsi deux faces :
L’une déraisonnable, irréfléchie, mais courageuse : la face française.
L’autre mercantile, cupide, pillarde, bassement spéculative : la face juive .
Les fédérés français se battirent bien et se firent tuer.
Les communards juifs volèrent, assassinèrent et pétrolèrent pour cacher leurs vols. Certains négociants établis rue de Turbigo organisèrent la dévastation comme une opération commerciale, et se retirèrent à New- York deux ou trois fois millionnaires. Comme le Nathan, dont parle Maxime du Camp , les Juifs firent la grande soûlasse ; seulement l’assassinat suivi de vol fut cette fois compliqué d’incendie.
La Commune eut également deux résultats.
D’abord elle enrichit, dans de modestes proportions, il est vrai, la bohème juive qui, après le passage du gouvernement de la Défense nationale, ne put guère que secouer les tiroirs, mettre la main sur de petites caisses oubliées, dépouiller surtout les palais, les ministères et les hôtels particuliers des chrétiens de leurs objets d’art. (La Commune n’a pas touché une seule fois à une propriété juive ; pas une seule des 150 maisons des Rothschild n’a été incendiée.)
Ensuite — résultat autrement important — elle fit égorger trente mille Français par des Français .
Les Allemands, en échange de leur haute et dédaigneuse protection, ne demandèrent qu’une chose à la Commune.
Après avoir détruit le prestige de nos armées, ils étaient offusqués encore de la glorieuse légende de nos ancêtres. Cette colonne, faite de canons pris à des Allemands , qui se dressait dans Paris , les gênait; malgré leur facile triomphe sur le neveu, ils en voulaient encore à l’Imperator invincible que l’on apercevait drapé dans le manteau des Augustes,
Le matin dans l’azur, le soir dans les étoiles.
Maîtres de Paris , ils n’eussent pas touché à cette colonne; ils ont res^ pecté partout les monuments de nos victoires et les images de nos héros, le tombean de Marceau, les statues de Fabert, de Kléber, de Rapp. Il y a des choses que les Aryens ne font pas eux-mêmes; mais ces choses-là, par-