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LA FRANCE JUIVE
peut être évaluée à cent cinquante milliards 1 , sur lesquels les Juifs possèdent bien quatre-vingts milliards. J’estime cependant qu’avec les ménagements obligés, avec la facilité de dénaturer les valeurs 2 , une opération comme celle-là ne produirait pas immédiatement plus de dix à quinze milliards et j’accepte le chiffre de dix comme minimum.
Avec cinq ou six milliards comptants 3 , on exproprierait certainement
à le faire croire aux naïfs, puisque le budget de 1876 était de deux milliards cinq cent soixante-neuf millions dans lesquels étaient compris 200 millions pour l'amortissement. Les dilapidations et les malversations de ceux qui nous gouvernent expliquent seules l’écart entre le budget de 1876 et le budget actuel. « Depuis sept ans que vous êtes au pouvoir, a pu dire un député républicain, M. Amagat, aux séides de Gambetta, vous avez dépensé plus de dix-sept milliards, vous avez accru la dette publique de plus de huit milliards. Les dilapidations opportunistes ont été plus désastreuses pour la France que la guerre de 1870. »
Les députés en sont arrivés à ne plus discuter ce budget formidable. On vote cinq ou six cents millions en une heure, dans la dernière quinzaine de l’année, devant des banquettes avec une centaine de représentants au plus dans la salle. On n’a pas même le temps de tout voter, et on est obligé, pour ne pas employer le mot de douzièmes provisoires, d’allouer un milliard au gouvernement pour en faire ce qu’il voudra. Le droit de contrôler l’impôt, qui existait aux origines de la monarchie, a cessé même d’être exercé.
Tous ces mots : dette flottante, dette consolidée, sont de la fiction pure, des prestiges analogues à ceux des magiciens d’autrefois. Le gouvernement, étant en plein dans le système juif, qui consiste à prendre l’argent monnayé conquis par le travailleur pour lui substituer du papier, s’est emparé des 2,300,000,600 de francs déposés à la Caisse d’épargne, et les a remplacés par des titres de rente qui, eu cas de panique, n’auraient pas plus de valeur que les assignats révolutionnaires.
M. Leroy-Beaulieu a montré, dans Y Economiste français , que les sommes exigibles de l’Etat, soit immédiatement, soit à très courte échéance, s’élevaient à plus de trois milliards de francs, et que l'encaisse dont celui-ci pouvait disposer pour répondre à ces énormes exigences dépassait à peine cent cinquante millions de francs.
Eu d'autres termes, le gouvernement se trouve dans la situation d'un négociant qui aurait un actif de 150,000 francs et un passif de 3,000,000 de francs.
Il est clair qu’à la moindre alerte un peu sérieuse, c’est la faillite forcée.
1. Un député, le docteur Vacher, évaluait cette fortune à deux cent soixante milliards. M. de Foville, chef du bureau de la statistique au ministère des finances, s'arrête à deux cent cinquante milliards ; mais ce sont là des chiffres tout théoriques.
2. Ce serait une erreur complète cependant de croire que la fortune d lsraël est exclusivement en papier. Le Juif, roi absolu en France, n'exerce pas seulement le droit tout régalien d’émettre des actions qui sont de véritables billets de banque, à cette exception près qu’ds ne sont garantis par rien ; il bat encore monnaie, il peut envoyer des lingots à la Monnaie pour les faire frapper et profiter du bénéfice. Ce n'est pas un privilège, dit-on, et tout lemonde peut agir de même ; M. de Breda a répondu victorieusement à cette objection : « Oui, tous ceux qui ont des lingots en abondance, mais les matières d’or et d’argent et le numéraire étant concentrés dans les mains des Juifs, à un degré tel que le mot monopole n’aurait rien d’exagéré, il en résulte que ce sont eux qui ont accaparé un des droits régaliens les plus lucratifs. »
Ce monopole du numéraire est, en réalité, la véritable force des Juifs ; c’est parce que M. de Rothschild dispose, non par le crédit, mais d’une manière effective, de la majeure partie de l’or circulant en France, qu’il peut imposer ses volontés au gouvernement.
3. Le désordre était si grand, le vol tellement général pendant la Révolution qu’il a été toujours impossible de savoir quelle était, au juste, la valeur des biens nationaux. Dans son