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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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CRÉ.YllEUX ET LALLIANCE ISRAÉLITE UNIVERSELLE

volé ces biens, tous ces malheureux seront privés de ressources sans que lEtat en soit plus riche. Alors le Juif fondera une société financière et prendra les maisons pour y ouvrir une agence, un casino ou un lupanar

Bref, de charitables Musulmans, sachant que le paradis est promis aux amis des pauvres, avaient laissé dinnombrables immeubles destinés à servir de mosquées, décoles, de refuges pour les pèlerins. Ce domaine, confisqué par lÉtat, devint le prétexte de toutes les malversations et de tous les tripotages imaginables.

O 11 avait toléré cependant quun certain nombre d'indigents restas­sent dans quelques maisons de ce domaine musulman, qui navaient pas encore été aliénées, lorsque tout à coup le Juif Mesguich eut envie de ces maisons.

M. du Bouzet, quon navait pas prévenu de la situation, venait de signer la vente, lorsque quelques notables lui dirent : « Ce sont nos pauvres quon vachasser de ces maisons quon vend à un Juif. » 11 répondit aussitôt : « Jirai visiter les deux maisons, et si ce que vous me dites est exact, ces maisons ne seront pas vendues, vos pauvres y resteront. »

Les Musulmans partirent radieux, après avoir fait inscrire leur nom en arabe sur une immense feuille de papier. Avant dentrer au palais, ils avaient rencontré le Juif Mesguich, qui les guettait et qui, venu sans doute pour les narguer, leur dit quil aurait les maisons quand môme.

Mais, laissons M. du Bouzet nous raconter lui-même sa bonne action 1 :

Jallai, dit-il, visiter les dix maisons avec un jeune pharmacien musulman, mon secrétaire, M. Monin, et un physicien célèbre, M. Janssen.

M. Janssen, parti en ballon de Paris, parce quil navait pas voulu prendre un sauf-conduit prussien, avait été désigné par lAcadémie des sciences pour observer, près d'Oran, léclipse totale de soleil, et il me faisait lhonneur daccepter lhospitalité au palais du gouvernement.

Nous trouvâmes dans ces maisons un entassement de familles musul­manes, toute une famille dans une seule chambre, et en général, la misère décente avec la propreté dans la maison, qui distingue les Maures dAlger.

Ces familles étaient presque toutes dune condition déchue, et on leur louait, par charité, à prix réduit et presque nominal.

Quelques-unes étaient tout à fait pauvres. Je vois encore sortir du dessous de lescalier qui lui servait de demeure une vieille femme aveugle,

L Enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale, lome III iljpy- sition <lo M. du Ilouzet.