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LA FRANGE JUIVE
S’avise-t-on de faire à cet insulteur ce qu’il a fait aux autres : il lève les bras au ciel et déclare que ceux qui osent s’attaquer à lui sont des infâmes et îles calomniateurs.
Vous avez entendu parler de M. Marchai de Bussy, et ces malheureuses tôtes de Français sont si incapables d’avoir une idée personnelle, elles acceptent si facilement les jugements tout faits de la presse juive , que vous regardez peut-être cet homme comme un scélérat. En réalité, il n’y a pas un mot de vrai dans tout ce qu’on a écrit sur cette all'aire de l’ Inflexible.
Le présent livre est plein de promesses, de projets; j’y dis â chaque instant : « Plus tard, je ferai ceci, je ferai cela, » en ajoutant mentalement ce qu’ajoutait toujours Victor Hugo quand il parlait de l'Avenir: Deo volante. Au risque de me répéter, il me faut écrire encore : « Plus tard, j'écrirai une brochure sur Marchai de Bussy. » A coup sûr, elle sera émouvante et piquante; elle fera pleurer, si le talent ne me manque pas, tous ceux qui ont une âme.
On a remis sur le tapis, h propos du prince de Polignac, la question des bâtards. Chez quel homme la fatalité de la bâtardise apparaît-elle plus tragique que chez ce lils de Philippe Dupin? Quand il vint au monde, Dupuytren , l’ami de la famille, tira par morceaux la cervelle du pauvre enfant, et, toute sa vie, il resta déséquilibré, incomplet. Une fée hostile semblait l'avoir maléücié dès sa naissance, et avec les dons les plus rares, un esprit étourdissant, une distinction exquise quand il voulait, un cœur généreux, il finit misérablement une existence qui fut presque continuel' lement troublée.
Sans doute, dans cette existence agitée, il y eut des défaillances, quelque supérieur que Bussy ait été en tout à Albert Wolff ; mais le grand malheur de l’infortuné est d’avoir appartenu de loin au parti conservateur, (l'avoir écrit des livres contre les Juifs, une Vie de Judas notamment, qui a quelques pages très vibrantes, d’avoir pris la défense de l’Eglise. Pareils à ces soldats qui vont ramasser sous les balles le corps de leurs camarades, les
que c’est la première fois que cela m'arrive, regardez mon livret, je vous en prie, et vous constaterez que j’ai toujours travaillé. » Les Juifs de Paris nous ont décidés, à force d ' lamentations, à faire quand même une place à ce foyer en ruines aux Israélites de Russie . Savez-vous à quoi ces étrangers consacrent le premier argent gagné par eux en France ? A applaudir à l'assassinat d'un Français ! Ces §ens, sur lesquels les Rothschild ont voulu nous attendrir eu prétendant qu’ils avaient été l'objet de violences, ne sont pas encore assis qu ils approuvent chaleureusement la plus criminelle des violences. Nous avons tous pu lire, dans le Cri du Peuple du lü février 18SH, cette mention significative:
La société des ouvriers Israélites-russes, résidents à Paris , envoie, avec son obole, l'expres• sion de sa vive sympathie aux justiciers de Decazeui/le et aux grévistes de Saint-Quenti»-