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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANGE JUIVE

Savise-t-on de faire à cet insulteur ce quil a fait aux autres : il lève les bras au ciel et déclare que ceux qui osent sattaquer à lui sont des infâmes et îles calomniateurs.

Vous avez entendu parler de M. Marchai de Bussy, et ces malheureuses tôtes de Français sont si incapables davoir une idée personnelle, elles accep­tent si facilement les jugements tout faits de la presse juive , que vous regar­dez peut-être cet homme comme un scélérat. En réalité, il ny a pas un mot de vrai dans tout ce quon a écrit sur cette all'aire de l Inflexible.

Le présent livre est plein de promesses, de projets; jy dis â chaque instant : « Plus tard, je ferai ceci, je ferai cela, » en ajoutant mentalement ce quajoutait toujours Victor Hugo quand il parlait de l'Avenir: Deo volante. Au risque de me répéter, il me faut écrire encore : « Plus tard, j'écrirai une brochure sur Marchai de Bussy. » A coup sûr, elle sera émouvante et piquante; elle fera pleurer, si le talent ne me manque pas, tous ceux qui ont une âme.

On a remis sur le tapis, h propos du prince de Polignac, la question des bâtards. Chez quel homme la fatalité de la bâtardise apparaît-elle plus tragique que chez ce lils de Philippe Dupin? Quand il vint au monde, Dupuytren , lami de la famille, tira par morceaux la cervelle du pauvre enfant, et, toute sa vie, il resta déséquilibré, incomplet. Une fée hostile semblait l'avoir maléücié dès sa naissance, et avec les dons les plus rares, un esprit étourdissant, une distinction exquise quand il voulait, un cœur généreux, il finit misérablement une existence qui fut presque continuel' lement troublée.

Sans doute, dans cette existence agitée, il y eut des défaillances, quelque supérieur que Bussy ait été en tout à Albert Wolff ; mais le grand malheur de linfortuné est davoir appartenu de loin au parti conservateur, (l'avoir écrit des livres contre les Juifs, une Vie de Judas notamment, qui a quel­ques pages très vibrantes, davoir pris la défense de lEglise. Pareils à ces soldats qui vont ramasser sous les balles le corps de leurs camarades, les

que cest la première fois que cela m'arrive, regardez mon livret, je vous en prie, et vous constaterez que jai toujours travaillé. » Les Juifs de Paris nous ont décidés, à force d ' lamentations, à faire quand même une place à ce foyer en ruines aux Israélites de Russie . Savez-vous à quoi ces étrangers consacrent le premier argent gagné par eux en France ? A applaudir à l'assassinat d'un Français ! Ces §ens, sur lesquels les Rothschild ont voulu nous attendrir eu prétendant quils avaient été l'objet de violences, ne sont pas encore assis qu ils approuvent chaleureusement la plus criminelle des violences. Nous avons tous pu lire, dans le Cri du Peuple du février 18SH, cette mention significative:

La société des ouvriers Israélites-russes, résidents à Paris , envoie, avec son obole, l'expres sion de sa vive sympathie aux justiciers de Decazeui/le et aux grévistes de Saint-Quenti»-