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Aus dem Briefwechsel Friedrichs d. Gr. mit Francesco Algarotti, dem „Schwan von Padua", der zum Leidwesen seines Freundes auf den Havel­seen nie ganz heimisch werden wollte, erfahren wir Näheres über die weit ausgreifenden Pläne, die sich an den Bau des Berliner Opernhauses knüpften.

„Je commence", schreibt Algarotti aus Dresden am 11. Juli 1742 in jenem Ton etwas gestelzter Geistreichigkeit, wie er schon in Rheinsberg gepflegt und genossen worden war, „à parler à V. M. le langage de ces Muses qu'elle va cultiver et caresser, pour qui la Sprée va devenir l'Hippo- crène et Rheinsberg le Parnasse. A propos de ces Muses, que V. M. va loger aussi superbement à Berlin, je la prie de me permettre de lui envoyer moi-meme les trois inscriptions que j'avais imaginées pour les trois batiments que l'on va construire, à la requete de son architecte Apollodore; elles sont un peu changées depuis le temps qu'elles ont été faites.

Pour le théatre:

Federicus Borussorum Rex compositis armis Apollini et Musis domini dedit;

pour l'Académie des sciences:

Federicus Borussorum Rex Germania pacata Minervae reduci aedes sacravit;

pour le palais:

Federicus Borussorum Rex amplificato imperio sibi et Urbi (... aussi courte que son palais sera vaste..

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